Le 13 Juin dernier, lors de la journée «d'immobilisation nationale», la commune de Poitiers a connu une campagne d'affichage contre les répressions policières de la Bac poitevine. Bien plus qu'une campagne de dénonciation et d'affirmation de notre solidarité face aux forces répressives, il s'agissait d'éviter l'isolement d'une partie des militantEs locaux qualifiéEs tout au long de cette année dans les journaux locaux par la BAC et la Sureté départementale de « mouvance ». C'est pourquoi (entre autres) il y a eu un comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux : beaucoup de militantEs étaient étonnéEs et choquéEs des méthodes employées par les flics poitevins : insultes racistes et sexistes, menaces de roustes, descente violente dans un squat, perquisitions et filatures injustifiées, coups de pression, proposition de devenir «indic».... Poitiers (ville-test et expérimentale des techniques policières) est très peu habituée à voir de militantEs plus radicaux, du coup c'est la Sureté Départementale qui «s'occupe» des anars.
Dernier coup en date : la répression s'abat sur un militant antipub. Depuis plus d'une semaine, comme nous l'avons souligné lors du premier communiqué, notre camarade M. est en prison - dans le cadre d'une enquête ouverte par le juge d'instruction de la Rochelle - pour les actions antipub menées dans la région (La Rochelle, Niort, Poitiers...). Suite à la mise en place d'un avis de recherche national, il est arrêté juste devant un Squat, mis en GAV, amené à la Rochelle le jour suivant, puis écroué à la maison d'arrêt de Niort. Nous avons eu de ses nouvelles, son moral est bon il tient le coup, un parloir sauvage a été fait, des lettres ont été écrites et lui sont parvenues. Nous savons qu'il a été ré-interrogé à Poitiers, de nouveau sur le «mouvement antipub poitevin ». Par ailleurs, d'autres personnes ont été convoquées ou risquent de l'être de par l'acharnement de la Sureté Départementale sur l'entourage de M.
La machine médiatique s'est mise en branle : des incohérences et des mensonges ont été écrites car les sources journalistiques sont, avant tout, policières. Pour certains d'entre eux (Denys Frétier par exemple), il est l'auteur de tous les actes contre les panneaux, sucettes ou abribus publicitaires et doit être puni. Cela nous est insupportable.
De plus, la Mairie « socialiste » de Poitiers fait des effets d'annonce mensongers à sa population en présentant les «dégradations» publicitaires comme étant la cause de l'augmentation des impôts locaux ! Cette minable campagne de désinformation et de diffamation n'a d'égale que la médiocrité de leurs auteurs. Osez donc dire aux associations poitevines (on pense souvent au «Toit du Monde» ou bien «Poitiers Jeune») que la baisse de leurs subventions et de leurs effectifs est due à cela.
Ce qui importe aujourd'hui c'est qu'il y ait du monde qui viennent le soutenir pour son procès le 30 juillet prochain à Niort, y compris les militants antipub qui ne sont pas pour ce genre de procédé (destruction pure et simple) car les luttes antipub sont multiformes (détournements, barbouillages etc..). Et contrairement a ce qui est écrit dans les journaux (la NR du 16 juillet), c'est un appel à un rassemblement et non à une manifestation à 14h devant le tribunal de Niort !
Alors toutes et tous à Niort pour soutenir le camarade à partir de 14h devant de tribunal !

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