jeudi 13 août 2009
Sante Caserio
Lavoratori a voi diretto è il canto
di questa mia canzon che sa di pianto
e che ricorda un baldo giovin forte
che per amor di voi sfidò la morte.
A te Caserio ardea nella pupilla
delle vendette umane la scintilla
ed allla plebe che lavora e geme
donasti ogni tuo affetto ogni tua speme.
Eri nello splendore della vita
e non vedesti che lotta infinita
la notte dei dolori e della fame
che incombe sull'immenso uman carname.
E ti levasti in atto di dolore
d'ignoti strazi altier vendicatore
e ti avventasti tu si buono e mite
a scuoter l'alme schiave ed avvilite.
Tremarono i potenti all'atto fiero
e nuove insidie tesero al pensiero
ma il popolo a cui l'anima donasti
non ti comprese eppur tu non piegasti.
E i tuoi vent'anni una feral mattina
gettasti al vento dalla ghigliottina
e al mondo vil la tua grand' alma pia
alto gridando viva l'Anarchia.
(Avis à l'italophone qui passerait par là, laissez un commentaire si vous constatez des fautes, je ne connais pas l'italien. Merci d'avance)
Traduction :
Travailleurs, ce chant s'adresse à vous
Ce chant a l'amertume des larmes
Il évoque un homme jeune et vigoureux
Par amour pour vous, il défia la mort
A toi Caserio
Ton oeil étincelle des vengeances humaines
Et à la plèbe qui travaille et gémit
Tu donnas tout ton amour et tous tes espoirs.
Tu vins à la splendeur de la vie
Et tu ne trouvas que la nuit infinie
La nuit des douleurs et de la faim
Qui pèse sur l'humanité.
Tu te levas vengeur dans un geste de douleur
Digne d'une souffrance altière
Tu te jetas, toi si bon et si doux
Pour réveiller les âmes esclaves et avilies.
Les puissants tremblèrent devant ton geste fier
Et ils tendirent de nouveaux pièges à la pensée
Le peuple à qui tu donnes ton âme ne te comprit pas
Et pourtant toi tu ne te soumis pas.
Tes vingt ans, dans une matinée de deuil
Du haut de la guillotine tu les jetas au monde
Au monde, avec ta belle âme généreuse
En criant bien haut "vive l'anarchie"
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