La fièvre est retombée momentanément après la grande mobilisation de mardi. Enfin presque. Une poignée de militants des syndicats Sud-Solidaires se sont évertués à maintenir un semblant d'agitation tout au long de la journée d'hier.
Ça a commencé aux premières heures de la matinée à la Porte de Paris. Tandis que quelques cheminots CGT font acte de présence d'un côté du pont SNCF, de l'autre, les Solidaires (cheminots, postiers, quelques personnels enseignants et non enseignants de l'Éducation nationale) perturbent modérément la circulation. Ils sont rejoints par quelques adolescents échappés de leur lycée, nantis de force canettes de bière, qui se voient chaleureusement encouragés à mobiliser leurs copains et copines. A ce moment, la délégation CGT a déjà disparu. Deuxième acte en début d'après-midi: les Solidaires qui ont tenté sans grand succès de mobiliser les masses étudiantes se retrouvent aux entrées de l'hypermarché Auchan à Poitiers sud qu'ils barrent de leurs voitures. Il s'agit, disent les manifestants d'organiser un « blocage/ralentissement de l'économie ».
La direction d'Auchan ayant fait savoir, aux manifestants d'abord, à la police un peu plus tard qu'elle apprécie peu la plaisanterie, les quelques dizaines de manifestants se voient inviter à quitter les lieux. Ce qu'ils font vers 16h30, la police leur ayant indiqué qu'en cas de poursuite du blocage, des procès-verbaux pour entrave à la circulation seraient dressés.
Solidaires envisageait hier soir de réunir une manifestation tous les matins à la porte de Paris mais aussi, si le syndicat réussi à mobiliser un peu plus qu'hier, de mener des actions plus spectaculaires.
Ça a commencé aux premières heures de la matinée à la Porte de Paris. Tandis que quelques cheminots CGT font acte de présence d'un côté du pont SNCF, de l'autre, les Solidaires (cheminots, postiers, quelques personnels enseignants et non enseignants de l'Éducation nationale) perturbent modérément la circulation. Ils sont rejoints par quelques adolescents échappés de leur lycée, nantis de force canettes de bière, qui se voient chaleureusement encouragés à mobiliser leurs copains et copines. A ce moment, la délégation CGT a déjà disparu. Deuxième acte en début d'après-midi: les Solidaires qui ont tenté sans grand succès de mobiliser les masses étudiantes se retrouvent aux entrées de l'hypermarché Auchan à Poitiers sud qu'ils barrent de leurs voitures. Il s'agit, disent les manifestants d'organiser un « blocage/ralentissement de l'économie ».
La direction d'Auchan ayant fait savoir, aux manifestants d'abord, à la police un peu plus tard qu'elle apprécie peu la plaisanterie, les quelques dizaines de manifestants se voient inviter à quitter les lieux. Ce qu'ils font vers 16h30, la police leur ayant indiqué qu'en cas de poursuite du blocage, des procès-verbaux pour entrave à la circulation seraient dressés.
Solidaires envisageait hier soir de réunir une manifestation tous les matins à la porte de Paris mais aussi, si le syndicat réussi à mobiliser un peu plus qu'hier, de mener des actions plus spectaculaires.
Leur presse (Vincent Buche, Centre Presse), 14/10/2010
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